Les dirigeantes de PME, des femmes (pas) comme les autres ?

C’est un fait, dans les grandes instances dirigeantes, les femmes restent peu représentées (un peu plus de 18% dans les entreprises du CAC 40 selon une étude de l’observatoire Ethics & Boards). KPMG et l’association Women’s Forum France ont dévoilé une étude sur la présence des femmes dans les PME françaises. Elles représentent moins de 25% des salariés. Intéressons-nous à ces femmes dirigeantes dans ces mêmes PME ? Qui sont-elles ? Quels enjeux rencontrent-elles dans leur carrière au sein d’une petite structure et existe-t-il un « leadership féminin » ?

PS : La Joconde sourit car elle est heureuse, tout simplement….

Qui sont les dirigeantes de PME en France ? Portrait-robot :

D’après une enquête de Bpifrance dévoilée le 1er décembre 2022, très peu de femmes (12%) sont à la tête de PME et d’ETI en France. Une proportion qui se réduit encore lorsque l’on monte dans la taille des entreprises. Parmi elles, on en retrouve 6% aux commandes d’entreprises comptant plus de 250 salariés et 77% pour les PME ayant entre 10 et 49 salariés. Aujourd’hui en France, sur 10 femmes dirigeantes de PME, 8 dirigent une PME entre 10 et 49 salariés.

« Ce chiffre signifie qu’il y a beaucoup d’améliorations à apporter », a déclaré Elise Tissier, directrice du Lab de BPIFrance lors d’un point presse.

Ce qu’il faut retenir de cette étude :

  •  Seuls 12 % des dirigeants de PME de plus de 10 salariés et d’ETI sont des femmes. Si elles représentent la moitié de la population active, l’enquête révèle qu’elles sont en moyenne une sur dix à la direction des PME-ETI (hors TPE)
  • Les dirigeantes sont à la tête d’entreprises de plus petite taille mais de tous secteurs d’activité. Y compris ceux réputés masculins, comme l’industrie (22 % vs 28 % pour les hommes) et le BTP (12 % contre 15 % pour les hommes).
  • Aujourd’hui, reprendre l’entreprise familiale est une voie privilégiée pour devenir dirigeante de PME ou ETI : repreneures familiales (27 % contre 13 % chez les dirigeants) et externes (10 % contre 21 % chez les dirigeants).
  • Chez les dirigeant(e)s de PME et ETI, l’accès au financement n’est pas une question de genre. Quel que soit le genre, la grande majorité des dirigeant(e)s de PME ont obtenu un Prêt Garanti par l’État (PGE).
  • Les dirigeantes défient les stéréotypes de genre : l’étude montre que les dirigeantes ne sont finalement pas si différentes des dirigeants. Elles tirent néanmoins leur force de leur capacité à partager le capital et le pouvoir dans la gouvernance de l’entreprise et à s’entourer, par exemple à travers des réseaux professionnels féminins.

Dirigeantes : un parcours (toujours) de combattante ?

Les femmes affrontent encore différents obstacles lorsqu’elles veulent accéder aux fonctions de leadership : difficultés à concilier la vie privée avec la vie professionnelle. Aussi, les femmes disent manquer de confiance en elles (20 % contre 13 % des hommes) Troisième difficulté, qui explique en partie la seconde, le sexisme.

Concernant l’égalité salariale entre hommes et femmes, ce sont dans les PME que les inégalités sont les moins présentes. Quand tout le monde se connaît, il est difficile pour un dirigeant d’assumer des différences excessives entre les salaires.

Comment ces femmes parviennent-elles jusqu’au leadership d’une entreprise ? Quel est le pourcentage des femmes entrepreneurs ? Il y a peu d’écart entre les raisons mentionnées par les hommes et les femmes, note le rapport du cabinet KPMG qui porte sur les entreprises de plus de 10 salariés : ils deviennent dirigeants en la créant par eux-mêmes ou en la rachetant (44 % des femmes et 43 % des hommes). 27 % des femmes comme des hommes dirigent à la suite d’une promotion interne.

Toutefois, les femmes deviennent dirigeantes un peu moins souvent par recrutement externe (7 % contre 14 % des hommes) et un peu plus grâce à un héritage (22 % contre 16 %).

Ce sont dans les PME que les inégalités salariales entre hommes et femmes sont les moins présentes.

Les femmes à la tête d’une PME dirigent-elles autrement ? Existe-t-il un leadership féminin et diffère-t-il du leadership masculin ?

Sociologiquement : non !  À travers les sciences sociales, le leadership est lié à des modèles de personnalité. On est heureusement revenu de l’image caricaturale de la femme qui exprime un leadership doux et maternel et de l’homme qui exprime un leadership ferme et autoritaire. Cependant, Il y a des leaderships conditionnés par l’environnement dans lequel on évolue.

La notion de leadership au féminin est comme tous sujets liés au genre, un sujet sensible. Celle du leadership féminin repose beaucoup sur des stéréotypes de genre. Il n’existe pas deux types de leadership opposés, l’un masculin qui est direct, simple, parfois brutal, et l’autre féminin, tout en rondeur, en émotions et en équilibre. Prenons du recul…

Un leader repose sur deux conditions :  la situation et les émotions.

Il n’existe pas deux types de leadership opposés

La situation dépend du contexte. En effet, on est rarement un leader quand tout va bien. Ainsi un leader n’est pas forcément un manager, et un manager n’est pas nécessairement un leader. Un leader doit ainsi être capable de mener ses troupes dans les difficultés, de motiver et de rassembler les gens autour d’un but commun. Il y a des leaderships conditionnés par l’environnement dans lequel on évolue : certaines femmes nourrissent un sentiment désagréable quant à leur légitimité, d’autres non.

Le second critère lié au leadership, c’est la question de la gestion des émotions, de l’empathie et de l’écoute active. Une leader est une personne capable d’exprimer ses émotions, de construire une relation de confiance, et de donner envie d’être suivi. Des soft skills* que l’on retrouverait davantage chez les femmes et qui permettraient de mieux percevoir et d’exprimer les émotions, de les comprendre, et de les réguler chez soi et chez les autres.

* Les soft skills, aussi appelées power skills, common skills ou core skills, sont des compétences applicables à tous les métiers.

À titre d’exemple, on peut citer Jacinda Ardern, Première ministre néo-zélandaise depuis 2017, qui fait partie de ces femmes qui transforment la politique.

« L’une des critiques auxquelles j’ai dû faire face au fil des ans est que je ne suis pas assez agressive ou assertive ou que, d’une certaine manière, parce que je suis empathique, cela signifie que je suis faible. Je me rebelle totalement contre cela. Je refuse de croire qu’on ne peut pas être à la fois compatissant et fort. ​»

Bousculons les stéréotypes ! N’oublions pas que les leaders masculins sont également capables d’écoute et d’empathie, au même titre que les leaders femmes sont capables de diriger d’une main ferme, combattante et autoritaire. Petite pensée pour Madame Thatcher 😊

La mise en place d’avantages sociaux dans l’entreprise est-elle une pratique plus féminine ?

25% des dirigeants de PME qui ont choisi WiiSmile, l’avantage social le plus complet du marché, sont des femmes. Et ne comptons pas le pouvoir de décision des conjointes de nos patrons de PME sur les sujets d’avantages sociaux et de récompenses pour les équipes.

En effet, WiiSmile permet à plus de 9000 dirigeants et dirigeantes de PME en France de récompenser et de fidéliser leurs équipes face à un marché du travail saturé et une concurrence toujours plus élevée entre les petites structures lorsqu’il s’agit de recrutement. Nos solutions répondent également à la baisse du pouvoir d’achat et permettent aux salariés de petites structures et à leurs familles, de pouvoir bénéficier des mêmes avantages que dans les grandes entreprises. Et le tout, sans charges sociales !

Et vous, quels sont les enjeux dans votre PME, quels sont vos objectifs ? Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions pour votre PME ? Contactez-nous

25% des dirigeants de PME qui ont choisi WiiSmile sont des femmes.

Ces dirigeantes de PME ont choisi WiiSmile, je cite :

l'équipe Afflelou profite des avantages WiiSmile

« Je suis heureuse de voir mes collaborateurs venir travailler avec le sourire »
«Je trouve malin de miser sur tout ce qui peut nous permettre d’attirer les talents, évidemment, mais aussi de fidéliser nos collaborateurs. Ça a donc du sens de leur proposer des avantages qu’ils ne penseraient obtenir que dans un grand groupe.»

Stéphanie Collonges dirige deux magasins Afflelou à Chambéry ( 73) avec WiiSmile depuis 2 ans.

Lire le témoignage


« Une prime, c’est éphémère, alors que là c’est tout les mois. Ce n’est pas limité, on peut faire plein de choses…être à l’écoute c’est important, et savoir mettre des mots où il faut. »


Hélène Martin dirige l’entreprise Charpente Martin à Bimont (62) avec WiiSmile depuis 3 ans.

Voir la vidéo

Alors mesdames, prêtes à relever le défi et à renouveler la figure classique du dirigeant ? Engagées pour le bien-être de vos salariés ?

En résumé

25% des dirigeants de PME qui ont choisi notre CE externalisé sont des femmes ! 🙋‍♀️
Fort de ce constat, nous dressons le portrait de la dirigeante de PME en France : qui est-elle ? Quels enjeux rencontre-t-elle dans sa carrière au sein d’une petite structure et existe-t-il un « leadership féminin » ?

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