L’inflation des derniers mois (+4,8% depuis un an, et +5,5% projetés sur l’année 2022) génère des inquiétudes légitimes dans les ménages mais elle met aussi en lumière la volonté qu’ont les entreprises, quelle que soit leur taille, de soutenir le pouvoir d’achat des salariés.
A l’ère de la loi Pacte, des tensions en matière de recrutement, d’une problématique profonde sur le pouvoir d’achat, d’une peur du déclassement et d’un sentiment de dégradation de la qualité de vie, l’exécutif met en place un certain nombre de mesures visant à endiguer la baisse du pouvoir d’achat.
Dans ce contexte, il est utile de rappeler l’efficacité et la pertinence du dispositif des activités sociales et culturelles, à l’œuvre depuis des décennies dans les entreprises françaises. Et une solution astucieuse dès lors qu’une entreprise se donne les moyens de l’animer. Avec WiiSmile, c’est un dispositif clé en main.
1) Petit rappel : quelles sont les nouvelles mesures de soutien au pouvoir d’achat des salariés ?
Selon les prévisions des économistes, la parenthèse inflationniste qui s’est ouverte risque de durer. Engendrée puis entretenue par des phénomènes multifactoriels (crise sanitaire, guerre en Ukraine, hausse du coût des matières premières et de l’énergie…), elle a conduit le pouvoir d’achat à s’imposer comme un sujet de préoccupation majeure des Français, dont l’urgence a cristallisé l’essentiel des débats lors des dernières élections présidentielles et législatives.
Dans l’univers des entreprises, les mesures définies dans la loi dite de protection du pouvoir d’achat font évoluer les leviers suivants (liste non exhaustive) :
- Le titre restaurant : augmenter son plafond d’utilisation, c’est une autre manière d’accroître le pouvoir d’achat de son bénéficiaire. Ce titre passe à 25 € à partir du 1 er Octobre. Autre nouveauté : désormais, n’importe quel produit alimentaire pourra être acheté. Enfin, la valeur faciale maximum du ticket restaurant a été révisée à 11,84 euros.
- L’épargne salariale : jusqu’au 31 décembre 2022, les salariés ayant un PEE (plan d’épargne entreprise) peuvent débloquer leur épargne salariale jusqu’à 10 000 euros sous conditions.
- La prime « Macron » : désormais intitulée prime de partage des valeurs, celle-ci relève son seuil à 6000 €.
Sans oublier la revalorisation du SMIC qui s’établit dorénavant à 1 329 euros net par mois sur la base de 35 heures hebdomadaires, soit 1 678 euros brut (augmentation conformément à la loi lorsque l’indice des prix évolue de plus de 2 %)/
Ces aménagements remettent en évidence les atouts indéniables d’un dispositif méconnu, et pourtant efficace depuis des dizaines d’années au sein des entreprises françaises : le budget dit des activités sociales et culturelles (ASC), qui présente l’énorme avantage d’être exonéré de charges.
2) Les « activités sociales et culturelles » (ASC) ou comment augmenter astucieusement le pouvoir d’achat des salariés ?
Le dispositif des ASC, géré par les dirigeants dans les TPE/PME ou les CSE dans les plus grandes entreprises, bénéficie directement aux salariés et à leurs familles. Il s’agit d’un budget sans charges ni cotisations que l’entreprise met à la disposition de ses collaborateurs pour le financement de leurs activités sociales et culturelles (vacances, culture, loisirs, sport, services à la personne).
Le champ des usages est vaste, et tout salarié peut ainsi utiliser ce budget pour payer un hébergement de vacances, s’offrir des billets de spectacle ou des entrées pour un parc d’attractions, financer les licences sportives de ses enfants, participer aux frais de garde des enfants ou aux cours de soutien scolaire des adolescents… C’est un complément de revenus très concret et apprécié par les familles.
Lire également : Pouvoir d’achat 2022 : le budget œuvres sociales, une mine pour alléger la facture de la rentrée scolaire
En ciblant la qualité de vie du salarié et de sa famille, ce budget est l’opportunité – c’est particulièrement vrai pour les plus bas revenus – de garder une marge de manœuvre sur « l’épanouissement » du foyer. En cela, il est perçu positivement par le salarié, dont le sentiment est renforcé par le fait que l’initiative du dirigeant ne correspond à aucune obligation. En d’autres termes, la démarche contribue à renforcer l’attachement des salariés à leur entreprise et à la philosophie défendue par celle ou celui qui la dirige… et qui les comprend.
Les dirigeants de TPE et PME ont réellement commencé à adopter le dispositif des ASC au début des années 2000 avec l’émergence d’acteurs facilitateurs sur le marché, qui prennent en charge la gestion et l’animation du dispositif. Et cela afin d’alléger la tâche de l’employeur qui, dans une petite société, n’a pas de ressources internes à allouer à cette mission.
Complétant les outils de soutien aux dépenses courantes, ce budget offre à chaque salarié.e l’opportunité de garder une marge de manœuvre pour « vivre mieux » et pour apporter l’épanouissement aux familles qui en bénéficient. Et il permet en outre d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés français puisque l’argent utilisé ne provient pas du compte en banque mais d’une cagnotte alimentée par les entreprises. Voilà pourquoi il est perçu positivement par les salariés.
3) Pourquoi le budget dit des ASC est-il tout à la fois un dispositif utile au pouvoir d’achat salarié, valorisant pour son entreprise et bénéfique pour l’économie française ?
Le budget global des activités sociales et culturelles est aujourd’hui estimé à environ 3,8 milliards d’euros par an, avec un impact réel pour l’économie française. En effet, ce budget engagé par l’entreprise au profit du salarié est directement réinjecté par ce dernier dans les secteurs dédiés à son bien-être (tourisme, sport, culture, loisirs), essentiellement sur le territoire national. Il ne peut être consacré, par exemple, à l’achats de biens de consommation ou d’équipements importés de marchés lointains.
Selon une enquête réalisée par WiiSmile, acteur de premier plan sur l’animation et la gestion des ASC, les petites entreprises françaises, qui font le choix de faire profiter de ce budget à leurs équipes, participent en moyenne à plus de 800 euros par an aux projets de chaque salarié (et sa famille) au titre des activités sociales et culturelles.
Dans ces structures de moins de 50 salariés, la mise en place du dispositif et du montant du budget est à l’initiative et à la main du dirigeant. Il y recourt volontiers car il sait que ce geste (non imposé) a d’autant plus d’impact sur l’engagement des équipes, et qu’il peut le réaliser en s’appuyant justement sur les acteurs facilitateurs sur le marché (lire ci-dessus). Dans ces conditions, il représente un moyen efficace de se démarquer, en tant qu’employeur.
Les dirigeants, et à travers eux leurs entreprises, qui recourent aux ASC s’engagent directement pour la qualité de vie de leurs collaborateurs, conscientes que cette ambition répond à la fois aux enjeux de la loi Pacte et au défi du recrutement. Une intention d’autant plus utile tandis que le rapport de force s’est inversé, ces dernières années, au profit de candidats intéressés par le sens du projet porté par l’entreprise et par les marques de reconnaissance témoignées par leur employeur en supplément du salaire.
En résumé, l’initiative du dirigeant est perçue comme un geste fort par les salariés qui y voient un vrai signe de reconnaissance et d’engagement et qui répond à leurs aspirations. Cette conviction, elles sont au moins 8500 TPE/PME françaises à la partager : celles qui font déjà confiance à WiiSmile.
Ben oui, chez WiiSmile, on s’occupe de tout : mise en place d’un budget ASC, d’une solution de Titre repas, etc.
Découvrez les témoignages de nos clients dirigeants.
Lire également : Fêtes de fin d’année : 4 bonnes raisons de récompenser ses salariés grâce au dispositif des « œuvres sociales »