WiiSmile célèbre ses 20 ans en 2021. Si la marque au sourire s’impose aujourd’hui comme le leader de son marché en France, son développement n’a jamais été un long fleuve tranquille à l’image des coups d’éclats et coups de moins bien qui jalonnent son histoire. Retour sur les années charnières d’une PME dont l’engagement n’a jamais manqué d’audace.
2001 : naissance de Novalto et fin d’une injustice
2001, le siècle commence à peine, les 35 heures ont quelques mois, on paie toujours en francs… et les PME ne peuvent toujours pas rivaliser avec les grandes entreprises sur le terrain des avantages sociaux proposés aux salariés.
Jusqu’à ce que Sylvain Bianchini, 30 ans à l’époque, mette fin à cette injustice. Le 23 janvier à Grenoble, il crée Novalto (qui deviendra WiiSmile en 2017) avec quatre associés, Stéphane, Jérôme, Bruno et Luc. En proposant aux TPE et PME – soit 98% du tissu entrepreneurial français – de mettre à disposition des salariés les mêmes avantages que ceux des grands groupes, cette entreprise affirme le caractère précurseur qui ne la quittera jamais. « Tout est parti d’une discussion avec un ami patron de PME », se souvient cet ancien pilote moto de vitesse, guidé depuis ses débuts par la conviction de Richard Branson, fondateur de Virgin : « si vous prenez soin de vos collaborateurs, ils prendront soin de votre entreprise ».
Côté produit, Novalto commercialise alors le service CEpourTous, en exploitant les moyens de l’époque. Moins de 20 % des foyers français étant équipés d’internet, l’accès à l’offre se fait par… la télévision. Un décodeur spécifique est fourni aux salariés des PME clientes, qui peuvent ainsi profiter d’un catalogue en ligne, d’avantages négociés et même d’une ligne internet. « Une usine à gaz, qui ne manquait déjà pas d’audace », sourit son co-fondateur.
Côté équipe, l’aventure entrepreneuriale démarre à Grenoble, avec une poignée de collaborateurs qui explorent le marché des TPE/PME iséroises et des départements voisins. Une période qui voit également cette grenobloise de naissance déplacer son siège en Savoie.
2005 : de l’ambition régionale au destin national
L’offre CEpourTous séduit de plus en plus de PME : leurs patrons aiment pouvoir récompenser et remercier les salariés différemment, avec une solution qui présente en plus l’avantage de ne pas être chargée socialement.
Fort de sa réussite, Novalto décide en 2005 de s’aventurer hors des frontières rhônalpines. Elle se donne les moyens de ses nouvelles ambitions avec une première levée de fonds : Turenne Capital, investisseur responsable, injecte 1 millions d’euros pour accompagner ce développement. Novalto inaugure sa première filiale à Angers, dont le succès immédiat fera des petits partout en France les années suivantes.
Entre 2005 et 2010, l’entreprise multiplie son effectif par 5 (de 20 à près de 100 salariés) et va étendre sa couverture commerciale dans une cinquantaine de départements.
2012, le coup d’arrêt et le rebond
Les très beaux résultats n’empêchent pas, à un moment ou à un autre, de trébucher. Le coup d’arrêt arrive en 2012, suite à un repositionnement stratégique sur deux marchés à priori complémentaires. L’initiative est un échec et oblige l’entreprise à faire machine arrière dans les mois suivants. « Tirer rapidement les enseignements de nos erreurs et avoir la confiance des équipes : voilà ce qui nous a permis de retrouver la voie de la croissance dès 2013 », explique Sylvain Bianchini.
Ce rebond a marqué l’histoire de Novalto, qui privilégie depuis une croissance durable : chaque bénéfice est systématiquement réinvesti dans l’innovation et, facteur-clé de toute réussite entrepreneuriale, dans le développement « humain » des équipes.
2017, nouvelle philosophie, nouvelle identité !
Novalto et son offre CEpourTous se réinventent et deviennent une seule marque : WiiSmile. Ce renouveau, porté par la promesse Souriez c’est lundi, incarne l’émergence d’une offre qui s’étoffe d’un service supplémentaire : le dirigeant alloue désormais chaque mois une subvention que ses collaborateurs utilisent pour leurs dépenses en œuvres sociales (vacances, culture, loisirs, services à la personne, etc.). Bien plus qu’un comité d’entreprise traditionnel pour PME, WiiSmile permet ainsi d’améliorer la qualité de vie de ses salariés et de leurs familles.
La marque devient le symbole de l’engagement dans les PME. Elle correspond en plus aux attentes des générations Y et Z, dont la conception de l’équilibre pro-perso pousse les employeurs à se réinventer. WiiSmile s’impose à leurs yeux comme une solution efficace pour limiter le turn-over, récompenser l’engagement, faciliter le recrutement et… faire plaisir aux équipes ! Autant d’atouts qui contribuent à la croissance à deux chiffres de la marque depuis 2017.
2020, ouverture du capital et engagement sociétal
Dans une économie déstabilisée par le COVID, les PME vacillent entre les coups d’arrêt et les coups de bourre. Malgré le contexte, WiiSmile poursuit son développement, qui s’accélère sur le volet social à travers deux décisions majeures.
Elle ouvre d’une part son capital à ses 130 collaborateurs, faisant de l’actionnariat salarié un levier supplémentaire d’attachement à la marque. Et WiiSmile étoffe d’autre part son projet d’entreprise en créant en septembre un fonds de dotation : WiiSmile Fondaction, qui soutient les actions locales (associations, organismes) en faveur du mieux vivre ensemble. Les 3 projets soutenus en décembre dessinent les premiers contours d’une entreprise à mission.
L’histoire de ses (premiers) 20 ans, c’est finalement l’histoire d’une entreprise fidèle à ses valeurs du début (simplicité, audace, engagement). Car en matière d’engagement, WiiSmile sait faire simple sans jamais manquer d’audace.